Dans l’oeil du classico (PSG-OM)

PSG-OM

Le jour J est enfin arrivé. Ce jour où les deux plus grands rivaux du football français vont s’opposer et faire retenir au football français son souffle durant quatre-vingt-dix minutes: le PSG contre l’OM.

C’est le match que le football français attend avec impatience depuis plusieurs semaines. Ce choc à la fois sportif, culturel mais aussi idéologique entre deux équipes, deux villes et deux visions différentes du football. Autrement dit, le choc des cultures.

Deux entraîneurs bien différents

A ma droite, Marcelo Bielsa dit « El Loco », comme son surnom l’indique, le technicien argentin est de nature folle dans la vie comme sur le terrain et n’a pas hésité à changer la Commanderie (camp d’entrainement de Marseille) en vraie base militaire afin de pousser ses joueurs à se dépasser et leur imposer une réelle discipline sur le terrain. Le « Fou » n’a pas hésité à changer complètement le schéma tactique bâti précédemment par Baup et Anigo et rappeler des joueurs astiquant le banc de touche comme Imbula ou Djadjédjé afin de les relancer. Des repositionnements sur le terrain (Morel, Payet…) comme dans le comportement (Thauvin, Imbula…) Bielsa a réussi à refaire vivre une équipe dénigrée depuis plusieurs saisons et redonner à ses « Sparciates » la force de se battre et de gagner ses batailles.

A ma gauche, Laurent Blanc, autrement dit, tout le contraire. Bien plus passif que son ennemi du soir (Bielsa), le champion du monde 98 a lui aussi à son arrivée décidé de tout chambouler et apporter sa philosophie de jeu. (4-3-3) Une première saison très encourageante mais une seconde plus décevante. L’entraîneur parisien ne parvient pas réellement à donner de la volonté à ses hommes et à les utiliser à 100% de leurs capacités. L’ancien bordelais serait-il lui trop passif? Malgré tout, sans plaire, le PSG reste invaincu depuis le début de saison, ça, c’est encourageant.

Deux visions du jeu bien distantes

Côté marseillais, on privilégie surtout le jeu direct, briser des lignes avec des joueurs comme Imbula, aller de l’avant avec des joueurs comme Payet et essayer au plus vite de trouver ce cher André Pierre Gignac ou un joueur de côté comme Thauvin ou Ayew. Se battre sur le terrain, jouer « droit au but », c’est ça, la méthode Bielsa.

Du côté des hommes de la « Ville Lumière », on est plutôt dans la retenue. Passe à 10, possession de balle, jeu à 3 au milieu, on se croirait souvent plus dans un taureau que dans un match quand on observe le jeu du Paris-Saint-Germain. La touche Laurent Blanc? Un jeu posé, reflétant assez son caractère et très technique, misant en grande partie son jeu sur le milieu de terrain et à des joueurs techniques comme Verratti, Motta ou Pastore, accompagné par un combattant comme Blaise Matuidi. Sans oublier bien entendu la star de l’équipe Zlatan Ibrahimovic, véritable presse maîtresse du jeu parisien et de retour dans le groupe de ce soir.

Deux clubs mais une rivalité

Cette rivalité n’est pas récente et date maintenant de plusieurs décennies. Que cela soit l’OM ou le PSG se déplaçant, on sait que l’ambiance sera présente. Une rivalité entre joueurs mais aussi entre supporters et même habitant des villes. Ce choc aura dans tous les cas un impact considérable. Tous les joueurs attendent ce « classico » et tous savent que ce match se fera dans une atmosphère différente des autres matchs de championnat et que forcément, la pression sera au rendez-vous. Ce « choc des titans » aura également une ambiance particulière étant donné que comme rarement dans le passé, ce sera également le choc entre le Leader (Marseille) et son dauphin (le PSG). Autrement dit, ce match aura également une importance conséquente sur le classement de Ligue 1 et pour la suite de la course au titre.

Qui sortira vainqueur de ce duel? Réponse ce soir à 21h.

Fabregas, la renaissance

Pas dans les plans de Luis Enrique, le « Judas » espagnol a été gentiment dirigé vers la porte de sortie du FC Barcelone pour laisser place à Ivan Rakitic. Ironie du sort, c’est son ancien « ennemi » José Mourinho qui décide de le faire venir à Chelsea et lui redonne ainsi une chance de briller. Depuis, l’ancien Gunners revit.

Rakitic, Rakitic et… Rakitic, le nouveau « jouet » de Luis Enrique et Sandro Rosell, mettant ainsi à poubelle l’ancien jouet défectueux et n’ayant jamais réellement marcher au Barça: Cesc Fabregas. Après 3 années passées sous les couleurs rouges et bleues, l’ancien protégé de Wenger n’aura jamais vraiment trouver sa place. Quelques fois sur un côté, quelques fois en 6, jamais Cesc n’aura réussi à apporter son génie au milieu catalan, déjà constitué d’une base solide: Busquets, Xavi et Iniesta. Bloqué par Messi et Iniesta en « meneur de jeu », Fabregas se retrouvait souvent dans un poste trop bas pour pouvoir apporter l’impact qu’il avait à Arsenal. Après l’arrivée du croate cet été pour occuper son poste, l’enfant de la Masia n’a eu d’autres choix que de lever voile et partir telle une bouteille à la mer vers d’autres horizons, vers une terre qui saura l’accueillir à sa juste valeur. Et c’est ce cher José Mourinho, entraîneur des Blues qui décide de « recycler » Fabregas, lui redonnant dans son bataillon une place de titulaire et surtout, de numéro 10. L’Espagnol enfile alors un costume de « Judas » aux yeux des supporters d’Arsenal, club londonien rival de Chelsea.


Mais depuis ce début de saison, le Judas se transforme plutôt en Jésus et émerveille, tel un jour de Noël, la Premier League par son talent. L’ancien catalan revit et peut s’exprimer à un poste de meneur où il avait tant flambé sous le maillot Gunner. Les statistiques parlent d’elles-mêmes: 9 passes décisives en 10 matchs de Premier League, 14 toutes compétitions confondues. Son entente avec l’autre « incompris » de la Roja, Diego Costa, fait ravage. Mourinho avait fais le choix de le recruter afin de faire taire les critiques concernant son équipe, l’a décrivant comme une « équipe sans jeu ni construction ». Chose sure, avec l’arrivée de Fabregas, le jeu des Blues est beaucoup plus fluide, construit, précis, l’Espagnol apporte un impact considérable au milieu de terrain et même marque! Les Blues sont d’ailleurs actuellement en tête du championnat et sont sur une bonne lancée.

Après avoir raté à de multiples reprises le titre suprême de Champion d’Angleterre avec Arsenal, Fabregas parviendra-t-il à le décrocher avec Chelsea?

Sterling, la pépite d’Anfield

Les clubs se l’arrachent et l’Angleterre ne parle plus que de lui: Raheem Sterling, 19 ans et déjà devenu la vraie coqueluche d’Anfield. Mais qui est donc ce gamin originaire de Jamaique et faisant tant trembler les défenses anglaises?

En 4 mots: rapide, dribbleur, culotté et efficace. 

Le « petit prince » d’Anfield a toujours su que le football prendrait une place importante dans sa vie. Son enfance passé en Jamaique, dès ses 7 ans, il emmènage en Angleterre et rejoint le centre de formation de West Ham. C’est ici qu’il y fera sa formation jusqu’en 2010 où il y finira celle-ci dans le mythique club de Liverpool. Sterling ne tardera pas à intégrer l’équipe première et ce, dès ses 17 ans durant la saison 2012/2013 où il sera utilisé souvent en tant que remplaçant par le coach Rodgers. C’est dans la saison 2013/2014 que le talent du jeune anglais se révèle réellement au grand jour.

Associé à Suarez et Sturridge, le prodige prend de l’ampleur et brille par ses performances individuelles. Il apporte sur son côté une touche de folie et de « culot ». Rapide, dribbleur, passeur et même buteur, les supporters de Liverpool ne peuvent que le comparer à une autre illustre icone d’Anfield: Michael Owen. Le « Kop » est séduit par sa jeune perle qui déjà dans le stade, scande haut et fort son nom à chaque match. Tout comme son coéquipier d’attaque Daniel Sturridge, Sterling ne tardera pas à goûter aux douces joies de la sélection anglaise et bien entendu, ne tardera pas à s’y imposer.

Titulaire lors de la Coupe du Monde, l’anglais n’hésitera néanmoins pas, malgré les piètres performances de son équipe, à dévoiler tout son bagage de dribble et d’accélérations incessantes dans les trois rencontres. L’anglais est d’ailleurs nommé aux « Golden Boy 2014 », prix récompensant le meilleur jeune de l’année, prix que le joueur de Liverpool gagnera sûrement (logiquement).

Aujourd’hui, la pépite de Rodgers occupe du place de titulaire indiscutable au sein des Red et des « Three Lions ».

Jusqu’où ira Raheem Sterling et où la suite de son avenir s’écrire? Le temps nous le dira.

Real-Barca: l’analyse

REAL BARCA VICTOIREl

Hier, pendant 90 minutes, le monde du football a retenu son souffle. Santiago Bernabeu a été l’arène du match le plus attendu d’Europe: le FC Barcelone contre le Real Madrid, aussi appelé le « classico ». La dernier mot vint aux hommes de Carlo Ancelotti qui surclasse totalement les catalans 3-1. Trèves de paroles, parlons maintenant des 22 acteurs de ce « choc des titans ».

Real Madrid:

 
Casillas: Peu solicité, il ne pouvait malheureusement pas faire grand chose sur le but de Neymar. Il a néanmoins toujours répondu présent et a sorti 2 gros arrêts face à Messi.

 

Carvajal: énorme match du jeune espagnol, très solide défensivement, engagé dans les duels (parfois même trop) et surtout très actif offensivement sur son côté droit, ses appels en profondeurs, accélérations et changement de rythme ont fais très mal aux catalans.

 

Pepe: Il a du du mal à entrer dans son match mais, une fois dedans, le gladiateur portugais a su défendre sa « cité ». Impérial dans les duels aériens (buteur de la tête), monstrueux dans les duels et surtout agressif dans les duels, le monstre madrilène a tenu la barraque et réalisé un gros match.

 
Ramos: Solide dans les duels et montrant son agressivité habituel, il a également été très propre dans ses relances, chose qui longtemps lui avait été critiqué.

 
Marcelo: Excellent, tout simplement. Ses montées offensives répétitives ont fais très mal aux catalans et ont notamment permis à Ronaldo de souvent décroché dans l’axe sans laisser son côté inoccupé. Plus efficace offensivement que grand nombre d’ailier, il nous a régalé par ses accélérations, dribbles et centres et ce, sans oublier son travail défensif. Chapeau.

 
Modric: Lui aussi, a eu du mal à entrer dans son match mais au fil des minutes s’est mis à l’aise et nous a régalé par sa technique. Il a énormément travaillé défensivement. Facile dans la relance, toujours parfait dans ses protections de balle et son orientation de jeu, il a été l’un des maillons forts de la réussite des madrilènes.

 
Kroos: Son jeu est certes peu impressionnant mais son talent et son génie inspirent la classe. Toujours propre dans ses transmissions et dans ses choix, il a été la tour de contrôle de son équipe. Ses variations jeu court-jeu long sont des régals. Il a lui aussi beaucoup travaillé défensivement.

 
James: On attend toujours plus de lui du à sa magistrale Coupe du Monde cet été. Si Mercredi dernier, face à Liverpool, il n’a pas été très rayonnant, hier, pour son premier Classico, il a répondu présent. Très actif dans l’entre jeu, technique et rigoureux dans la tache défensive, le jeune colombien était partout sur le terrain. Toujours bien placé dans les grosses attaques madrilènes, il aurait pu ouvrir le score à maintes reprises si ses coéquipiers avaient réussi à lui donner le ballon au bon moment.

 
Isco: Auteur d’une saison dernière mitigée, souvent critiqué par son manque de rigueur, le jeune espagnol fait depuis quelques matchs taire les critiques. Son jeu a changé, l’ancien de Malaga travaille énormément défensivement et surtout efficacement. Face au Barca, ses pressings hauts ont été très importants, offensivement, il a également été très bon par ses dribbles et ses percussions.

 
C.Ronaldo: On attend tellement de lui qu’on ne peut que rester sur notre faim. A plusieurs reprises, il rate son dernier dribble dans ses percussions côté gauche et a souvent oublié Rodriguez dans les derniers mètres. Néanmoins bon, concerné comme rarement par la tâche défensive, on connait le Portugais tout de même bien meilleur que ça.

 
Benzema: Très bon match du français. Jouant son habituel rôle de pivot de l’attaque madrilène, il a souvent été dans les bons coups. Ses déplacements ont fais très mal à la défense catalane. Souvent dos au but, il a parfaitement su s’accorder à Isco, James et Ronaldo.

 

 

FC Barcelone:

 
Bravo: Malgré ses 3 buts encaissés, ses lectures du jeu, sortie à la main et sortie dans les pieds des madrilènes ont été très importantes.

 
Alves: Il a été dans l’ensemble plutôt bon offensivement, multipliant ses habituels montées mais, défensivement, cela reste très fragile. Il a souvent eu du mal face aux montées de Marcelo ou aux percussions d’Isco.

 

Mascherano: Il n’est pas particulièrement responsable des buts du Real. Il a été propre dans ses relances et dans ses interventions et a réalisé un match dans l’ensemble bon.

 
Piqué: l’Espagnol a dans l’ensemble répondu présent, ses quelques interventions dans la surface face à Ronaldo ou Isco ont été précieuses même si néanmoins, il reste assez limité dans ses relances.

 
Matthieu: Il a couru, couru et couru. Offensivement, il a souvent apporté des solutions sur son côté gauche et défensivement est resté assez solide, même s’il a quelques fois eu du mal face à James ou Carvajal.

 
Busquets: Le meilleur milieu catalan de la rencontre. Ses interceptions ont été précieuse et ont empêché grand nombre de contre madrilène. Il a gagné de précieux duels et a réalisé un match assez bon.

 
Xavi: On sent que l’artiste espagnol n’a plus ses jambes d’antan. Limité dans la récupération, il a eu énormément de mal face au milieu Kroos-James-Modric très actif dans la récupération. Il a réussi néanmoins à orienter le jeu catalan mais a souvent eu du mal à bien de situer défensivement.

 
Iniesta: Toujours propre dans ses passes et choix de jeu, l’espagnol a comme son compatriote Xavi eu du mal face au pressing madrilène et s’est vite vu dépassé par leur vitesse de jeu. Il livre néanmoins une bonne performance.

 
Messi: Il a fais on match. Précis, rapide, agile, dribbleur, passeur, il a tel un meneur, porté son équipe vers l’avant mais rate deux importantes occasions face à Casillas. Hier soir, il lui manquait son habituelle capacité de buteur.

 
Suarez: Son premier match avec ses nouvelles couleurs et… quel match! L’uruguayen s’est beaucoup déplacé, a fais beaucoup de courses et à beaucoup décroché pour servir de pivot pour ses partenaires. Malheureusement pour lui, on a vite senti qu’il lui manquait cruellement de temps de jeu dans les jambes.

 
Neymar: Il inscrit un beau but mais dans l’ensemble du match, reste très moyen. Il a beaucoup décroché mais sur son côté droit n’a jamais réussi à faire de réelles différences.

 

 

En clair et en net, les Madrilènes ont été bien meilleur que les catalans, surtout au niveau du milieu de terrain où, ils sont probablement les meilleurs au monde.

L’OM peut-il croire au titre?

Les journées passent et l’écart se creuse, après 10 journées, l’OM compte 7 points d’avance sur l’ogre parisien. Le rêve devient de plus en plus abordable, le club phocéen peut-il commencer à croire au titre?

Si des joueurs comme N’Koulou ou Payet restent sur la réserve quand ce sujet est lancé, des joueurs comme Thauvin (toujours lui) ne cachent pas leurs ambitions de remporter le titre suprême français. Il faut dire que cela faisait bien longtemps que Marseille n’avait pas enchainé autant de victoires à la suite. 8 victoires consécutives en Ligue 1! Cela n’était plus arriver depuis… novembre 1998. La meilleur série de l’histoire du club! Le principal bâtisseur de cette réussite: Marcelo Fielsa dit « El Loco » (le fou). Si cette semaine, le café sur lequel il s’est assit a pu légèrement le mouiller, les performances depuis le saison de ses bambins méritent elles aussi de le mettre en sueur. Son changement de dispositif en début de saison a permis à ses joueurs de s’exprimer pleinement et montrer des choses qu’eux-mêmes n’auraient jamais ne serait-ce qu’envisager avec Baup.

Certains joueurs, anciens flops se sont transformés:

Imbula: après avoir coupé les oranges sur le banc la saison dernière avec Baup, le gamin de Guingamp coupe maintenant le jeu de ses adversaires. Devenu le maillot fort du 4-2-3-1 de Bielsa, l’international espoir montre à chaque match tout son bagage technique et sa classe.

Morel: véritable chèvre la saison dernière, le français s’est littéralement transformé. Repositionné aux côtés de NKoulou, l’ancien lorientais défend, tacle, bouscule, récupère et tout ça… bien! Bielsa a réussi à transformer le Perse en Sparciate.

Payet: Une première saison très compliqué avec Baup où il n’arrivait pas à exprimer toute ses qualités en ailier droit. « El Loco » l’a repositionné en « 10 » et… ça marche! Déjà 4 passes décisives en Ligue 1 depuis ce début de saison. Dribbleur et agile, le réunionnais c’est même trouvé une vocation de meneur et passeur.

B.Mendy: On se moquait souvent de lui la saison passée pour son manque d’investissement et de volonté, cette saison, avec Bielsea, ça a changé. Le jeune français a pris en maturité et a énormément progressé. Devenu une vrai flèche sur son côté gauche, Mendy impressionne par son apport offensif et sa qualité de centre. 4 passes décisives en L1 déjà à son actif. De très bons stats pour un latéral.

Gignac: Sous Deschamps, il ne jouait plus! Sous Baup, il n’était pas en entière confiance! Ces derniers mercatos, il était annoncé sur le départ du à son trop gros salaire jugé trop élevé en vue de ses performances… l’ancien toulousain a remis les pendules à l’heure. 9 buts en 9 matchs, qui fait mieux?

Et à côté de ces anciens « flops », d’autres joueurs déjà en confiance depuis la saison dernière et talentueux comme Ayew, N’Koulou ou Thauvin qui amènent à ce dispositif également beaucoup de talents. A 7 points, le PSG se doit d’enchaîner les victoires, chose qu’ils peinent à faire vu que seulement depuis hier face à Nicosie, il arrive à aligner 2 victoires consécutives.

Cet OM peut embêter jusqu’au bout le PSG et le classico dans 2 semaines sera probablement le moment phare de cette saison.

Mais qui est la relève française?

Si les hommes de Didier Deschamps ont cet été fais parler d’eux au Brésil, une nouvelle génération de Bleus prend peu à peu de l’ampleur, celle de l’avenir.

Une nouvelle « génération » dorée serait-elle entrain de naître? Est-elle l’avenir de notre maillot tricolore? L’année dernière, les U20 (joueurs de 20 ans ou moins) emmenés par Paul Pogba remportait la Coupe du Monde des -20 ans. Cette génération 92-93-94 prend de l’ampleur et frappe à la porte de l’équipe de France en vue du prochain Euro. Ils offrent une alternative de choix à Didier Deschamps en vue de l’Euro 2016. Mais qui sont-ils?

Florian Thauvin (Marseille)

Insolent, grande gueule, irrespectueux, beaucoup d’adjectifs négatifs qu’a reçu l’ancien bastiais lors de la saison dernière, où celui-ci à notamment fais parler de lui lors de son court passage au LOSC. Néanmoins, si une chose est indiscutable chez lui, c’est son talent. Rapide, dribbleur, provocateur, percuteur, Thauvin est devenu un élément fort du nouveau dispositif de Marcelo Bielsa, lui-même très étonné par le talent du jeune français.

Geoffrey Kondogbia (Monaco)

Kondogbia est un de ces enfants précoces qui très vite à été remarqué sur la scène européenne. Révélé au FC Seville et longtemps annoncé au Real Madrid comme le « succeur » de Xabi Alonso, l’ancien lensois a préféré revenir en France dans le club monégasque bâtissant un projet de stars à ses côtés (Falcao, Moutinho, James etc…). Auteur du saison dernière mitigée, Kondogbia réalise depuis le début de celle-ci de très bonnes performances, même si son club peine dans l’ensemble à sortir la tête de l’eau. Dribbleur, récupérateur, percutant dans l’entre jeu, dôté d’une bonne vision de jeu et solide dans les duels, l’ancien de Seville a un jeu assez similaire à celui de son compatriote des équipes de jeunes: Paul Pogba.

Layvin Kurzawa (Monaco)

Si votre image de lui reste celle de son geste provocateur après son but envers les Suédois, sachez que le latéral gauche monégasque a probablement autant de talent que d’assurance. Profitant de la montée de Lucas Digne dans l’équipe A, le jeune français a montré par ses performances avec les Espoirs qu’il n’étaitpas là par hasard. Déjà élu meilleur latéral gauche de Ligue 1 la saison passée, Kurzawa aurait même pu prétendre à une place au Brésil s’il n’avait pas été gravement blessé quelques temps avant. Rapide, très bon dans l’apport offensif mais également solide défensivement, le Bleuet a tout pour réussir. Beaucoup le considère d’ailleurs déjà comme la relève d’Evra. Avec lui et Digne, la relève sur ce côté gauche est assurée.

Aymeric Laporte (Athlétic Bilbao)

20 ans seulement et le jeune Basque fait déjà parler de lui! Inconnu de beaucoup de France, le défenseur central français est loin de l’être en Espagne. Auteur de performances très solides avec Bilbao et déjà titulaire depuis une saison, l’enfant prodige étonne par sa maturité dans les duels et ses performances athlétiques. Laporte peut être une solution de choix pour Deschamps en vue de l’Euro 2016.

Kurt Zouma (Chelsea)

Kurt Zouma, le joueur probablement le plus précoce de cette Equipe de France Espoirs. 19 ans seulement et déjà au plus haut niveau depuis 2 saisons. Le jeune français a vite gravé les échelons. Ancien chouchou du Geoffroy Guichart, il s’est engagé cet été avec les Blues, symbolisant la relève de la légende John Terry. Impressionnant dans les duels, son jeu de tête et ses capacités de relance, Zouma représente sans aucune hésitation l’avenir de la charnière des Bleus.

Samuel Umtiti (Lyon)

Samuel Umtiti est un de ces jeunes que Jean-Michel Aulas a à tout prix voulu préserver depuis plusieurs mercatos. Impressionnant lors de la dernière Coupe du Monde avec les U20, le lyonnais multiplie depuis plusieurs années également les bonnes performances avec son club formateur, l’Olympique Lyonnais. A seulement 20 ans, il compte déjà 102 matchs professionnels disputés avec l’OL. Polyvalent, capable de jouer en défense central comme en latéral gauche, le français est une option de taille pour Deschamps.

Gianelli Imbula (Marseille)

Imbula, c’est le talent à l’état pur. Élu meilleur jeune de Ligue 2 il y a 2 ans avec l’EAG, sa première année à l’OM a été bien plus compliqué. Souvent relégué sur le banc par Elie Baup, Bielsa, à son arrivée a décidé de relancer l’international espoirs. Et ça paye! Homme fort du milieu marseillais, Imbula illumine par sa classe, son génie, son toucher de balle et sa capacité à percuter et aller de l’avant. Avec Payet, Thauvin et Gignac, ils signent le retour en grâce de l’OM en ce début de saison.

Anthony Martial (Monaco)

Encore un précoce, décidément! 18 ans seulement et une première année très prometteuse avec l’AS Monaco. Le club qui la saison dernière avait investit 5M pour s’attacher les services du natif de Lyon alors qu’il n’avait que 17 ans! Profitant de la blessure de Falcao, il a pendant l’hiver saisit sa chance et montré à Ranieri que malgré son jeune âge, il était aussi capable de répondre présent. Rapide, dribbleur et bon finisseur, Martial s’impose petit à petit dans l’effectif monégasque et est déjà un sélectionné régulier avec les Espoirs. Tout ça, à seulement 17 ans! Et si Deschamps pensaient à lui pour 2016?

Bien entendu, je n’ai pas cité les « jeunes » qui ont déjà confirmé et faire leurs preuves en équipe A (Varane, Pogba, Digne…).

Mais quel est donc le problème du PSG?

Un petit retour du blog harmonisé par un sujet qui vaut le détour: le PSG. Mais quel est donc le problème de celui-ci? Pourquoi les hommes de Laurent Blanc ont-ils autant de mal à enchaîner les bonnes performances?

– La mauvaise volonté de certains joueurs, évidemment, quand on pense que nos chers amis parisiens sont capables de faire tomber le Barça au summum de sa forme avec le même effectif qui, une semaine auparavant, était tenu en échec face à Caen, on peut se poser quelques questions. Les protégés de l’ancien champion du monde choisiraient-ils leurs matchs? Prennent-ils de haut la Ligue 1?

– Une défense touchée et un bagage de blessé, si la force des parisiens est son milieu, sa défense, elle, est loin d’être depuis le début de la saison imposée. Côté droit, le très prometteur Aurier peine à s’imposer, le néerlandais Van Der Wiel quand il n’est blessé garde donc logique sa place dans le Onze. A gauche, le brésilien Maxwell reste intouchable. Le soucis vient surtout de sa charnière qui, depuis le début de la saison ne cesse de changer. Dès le début de la saison, le capitaine « O Monstro » (Silva) est forfait pour 1 mois! Marquinhos, le défenseur phare de ce début de saison, suivra peut après son modèle brésilien à l’infirmerie. David Luiz également. Dur de devenir une grande équipe quand on joue en permanence avec une charnière Camara-Motta. (CF: Lens-PSG)

La star suédoise Ibrahimovic suit également le championnat de sa télévision, forfait depuis plus de 1 mois et demi, le géant parisien devrait faire son retour prochainement tout comme l’argentine Lavezzi qui, également, a raté le match face à Barcelone.

– Un cruel manque de finition, inutilement de le faire remarquer, ce problème ne date pas d’hier. Si Lavezzi à qui on reprochait cela la saison passée est blessé, son ancien coéquipier de Naples, « El Matador » dit Cavani ne fait pas mieux! Comment le meilleur buteur de Calcio en est-il venu à ne plus être capable de mettre un bon plat de pied? Lui qui réclamait tellement le jouer dans l’axe, n’est pas capable de donner tord aux critiques à son égard. Sans Ibrahimovic, le PSG peine à finir ses actions. Heureusement, le jeune brésilien Lucas, lui, commence à progresser dans ce domaine.

Mais, connaissant la force et le potentiel des parisiens, on sait que tout est possible et ce, à n’importe quel match.

Pourquoi peut-on battre l’Allemagne?

Le match de demain opposant la France à la Mannschaft sera capital pour une place en demi-finale. Si les hommes de Joaquim Low partent favoris sur le papier, les Bleus sont loin d’hisser le drapeau blanc avant la bataille et ont plus d’un tour dans leur sac pour surprendre les Allemands. Pourquoi et comment peut-on battre l’Allemagne?

Une défense allemande plutôt douteuse: Et oui, on a pu le voir contre l’Algérie au tour précédent, sans les lectures du jeu de leur gardien Manuel Neuer, les Fennecs auraient pu envoyer à plusieurs reprises le ballon au fond des filets. Une défense douteuse avec un Mertesaker pas au top de sa forme depuis le début de la compétition, un Hummels pas à 100% et des latéraux peu convaincant, défenseurs centraux de métier comme Boateng ou Howedes, solides défensivement mais loin d’apporter autant offensivement que les latéraux français. On a par exemple pu voir face au Ghana qu’à partir du moment où des joueurs prennent de la vitesse et vont percuter, elle est mise en difficulté.

Une attaque trop peu efficace: Et oui, l’Allemagne est l’équipe qui tire le plus au but (avec les Belges) de la compétition, mais pourtant, manque cruellement d’efficacité. La faute à un manque de prise de risque dans les 25 derniers mètres, le ballon tourne beaucoup mais aucun réel finisseur hormis un Miroslav Klose vieillissant et ne pouvant pas jouer un match complet. C’est là que Gomez aurait été intéressant s’il avait été sélectionne. On remarque également un réel manque de percussion, Reus, blessé juste avant le mondial, manque énormément à la Manchaft. Même face à une défense algérienne bien moins bonne que la charnière française, les Allemands ont du attendre les prolongations pour « scorer ». On retrouve le même problème à la Mannschaft que celui du Bayern Munich cette année: trop de jeu et pas assez d’efficacité.

La bataille du milieu de terrain: C’est dans le rond central que le jeu se fait, et que la bataille principale aura lieu. Si la force de la sélection allemande n’est ni sa défense, ni son attaque mais surtout son milieu. Leur jeu y est concentré. Le combat sera rude car, de notre côté, c’est également notre force. Clairement, on va courir après le ballon si on laisse Schweisteinger, Kroos ou Ozil poser leur jeu. Des joueurs comme Ozil qui jouent entre les lignes seront très difficiles à contrer, les Allemands aiment faire le jeu et avoir la balle, un joueur comme Matuidi excellent au pressing et dans la combativité fera énormément de bien à l’Equipe de France. Dès la récupération, il sera important que des joueurs comme Pogba ou Cabaye organisent bien le jeu et relance correctement le ballon. Cette équipe allemande est lente, et à chaque contre, des joueurs comme Schweini, assez lent ou Lahm, latéral droit de métier, seront vulnérables.

Face à cette équipe allemande, il faudra osé, oser aller de l’avant, percuter, briser des lignes par des passes et surtout, bien défendre, presser et ne pas les laisser poser leur jeu et nous faire tourner. Pour ma part, je suis assez optimiste et voit une qualification des Bleus si l’on est capable de sortir une performance comme face aux Suisses.

On dit ALLEZ LES BLEUS et continuez à nous faire rêver!

Révélation: Joel Campbell (Costa Rica)

C’est l’une des révélations de ce mondial, Joel Campbell, 22 ans, jusqu’ici peu connu du grand public, s’illustre en enchaînant d’énormes performances avec son pays, le Costa Rica.

C’est lui qui pour l’instant met la samba au Brésil! Joel Campbell, ce jeune attaquant qui, inconnu de beaucoup, a vu monter sa popularité après ce fameux match face à l’Uruguay où il a tout simplement martyriser les défenseurs uruguayennes. Ses bonnes performances s’enchaînent, le joueur de l’Olympiakos éblouit par sa vitesse avec et sans le ballon, sa qualité de dribble et ses percussions osées, le genre de joueur aimant prendre des risques, tout ce qu’on aime! Très important dans la construction du jeu et surtout, par son placement et sa capacité à dès sa passe faite, offrir immédiatement une solution à son coéquipier, des prises d’initiatives très importante surtout pour un joueur évoluant à ce poste. On peut voir déjà une très grosse maturité chez ce joueur qui a seulement 22 printemps. Difficile d’imaginer qu’Arsenal (son club) enchaîne les prêts avec ce joueur qui sort d’une saison dans le championnat grecque plus que convaincante. Régulier, il envoie directement un message à son club et à la terre entière mais surtout, à son futur adversaire, les Pays-Bas.